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Basil da Cunha, à contre-jour

Le réalisateur d’origine morgienne est le bénéficiaire de l’une des bourses culturelles de la Fondation Leenaards.

14 oct. 2015, 23:02
/ Màj. le 15 oct. 2015 à 00:01
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nadia barth

info@lacote.ch

Café du Cinéma à Genève. A l’intérieur, la télévision portugaise y tourne en boucle. Lumière sombre. Quelques habitués discutent çà et là, une Super Bock à la main. On se croirait hors du temps, dans un bistrot lisboète. Pas de hasard, si le réalisateur Basil da Cunha a choisi de planter le décor de notre rendez-vous dans ce lieu.

On y retrouve un peu de ses origines et de son cinéma à lui: le Portugal, la simplicité des gens et l’ambiance en retrait des endroits trop fréquentés. Un univers singulier que ce cinéaste né à Morges cultive depuis plusieurs années à travers ses films, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction. C’est cela d’ailleurs qui a séduit la fondation Leenaards qui vient de lui attribuer une bourse culturelle de 50 000 francs.

Cette somme va lui permettre de produire son prochain long métrage. Une véritable liberté...

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