Débutés en novembre dernier, les travaux d’agrandissement de cet hôtel emblématique des rives du lac, fermé depuis novembre 2015, étaient programmés pour durer dix-huit mois. L’investissement initial, de l’ordre de 16 millions de francs réglés par la famille saoudienne Al-Faraj, devait permettre la réouverture d’un quatre étoiles doté de 55 chambres et 3 suites, d’installations wellness et fitness et d’une grande brasserie.
Pour mener à bien son projet, le propriétaire avait acheté, il y a quatre ans, le bâtiment adjacent en ruine. Une «verrue» décriée par nombre de Nyonnais, qui résultait de l’abandon, en 2011, faute de moyens financiers suffisants d’un chantier conduit par un particulier.
Un "cube de verre" contesté
Maudite, cette rénovation du Beau-Rivage? On pourrait presque le penser. Le dossier avait déjà pris du retard pour des raisons administratives. La mise à l’enquête de cette transformation, en août 2016, avait suscité l’opposition de l’association Pro Novioduno.