C’est la grande année du Jval Festival de Begnins, qui s’apprête à fêter sa dixième édition. Alors, pour ce faire, les organisateurs ont décidé de mettre les petits plats dans les grands. Mais aussi de faire participer tout le monde à cet événement. Ainsi une exposition des photographies parsemées dans les vitrines des commerçants de la Grand’Rue, qui jouent le jeu avec plaisir. Mais aussi une structure en bois qui centralisera cette expo, au milieu de cette même Grand’Rue.
L’occasion de revoir les artistes qui se sont produits à Begnins sous l’objectif de photographes de la région. Même si certains pionniers manqueront à l’appel de cette exposition non-exhaustive. Et pour cause: «A nos début, sincèrement, on ne pensait pas que ça durerait 10 ans. On a commencé en bricolant. D’ailleurs, on remarque que nos archives des premières années sont peu fiables», explique Pierre Nicolas, membre fondateur du festival.
Mais le bricolage du début aura vite laissé place à une organisation solide. Ainsi, des 20 bénévoles de la première année, on est passé aujourd’hui à 120. Le budget, de 3000 francs pour la première édition, se monte désormais à 140 000 francs. Et puis il y a la réputation: les artistes suisses (et internationaux) adorent venir à Begnins en fin d’été. Sans oublier les soutiens: dernier en date, celui du Conseil régional du district de Nyon, qui a même accentué sa subvention annuelle pour que le festival puisse fêter dignement sa décade. Une amélioration aussi des structures internes, avec la création de la nouvelle Association des Meilleurs amis du Jval, conçue comme un soutien indispensable à la pérennisation du festival. En somme, un joli bout de chemin parcouru.
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