antoine guenot
aguenot@lacote.ch
«J’implore la bénédiction divine sur les travaux de cette assemblée.» Nous ne sommes pas à l’église mais au Conseil communal de Gland, le 10 septembre dernier. Par cette formule, prononcée au micro juste après l’appel des conseillers, le GDG Daniel Calabrese inaugurait la séance de la rentrée. Et, du même coup, marquait de sa patte la fonction de président qu’il endosse cette année.
Durant les dix prochains mois, les réunions du législatif se dérouleront donc sous les auspices d’une puissance métaphysique. De quoi élever les débats aux plus hauts des cieux? L’avenir le dira. Quoiqu’il en soit, la formule utilisée par Daniel Calabrese surprend. Elle semble provenir d’un autre temps. On l’aurait même crue proscrite dans l’arène politique.
Pourtant, cette locution qui relève d’un choix personnel du président est tout à fait licite. Elle figure d’ailleurs dans le règlement du Conseil: «[Le président] peut...