«Le merle amoureux/Chante et module sa joie/Printemps au jardin». Ce bref poème japonais de 17 syllabes, au rythme de 5,7,5 – nommé haïku – figure dans le dernier recueil de Béatrice Corti-Dalphin. «Lunes du troisième mois» est une suite à «Haïku et Tanka – thé dans les nuages» paru en 2017. Un nouvel hommage aux civilisations orientales qui la fascinent depuis de nombreuses années.
Dans les deux recueils, l’auteure écrit au fil des quatre saisons. Ses thèmes sont variés mais, au fond, abordent tous une même question existentielle. «Je ressens très fort le besoin de partager le plaisir de réfléchir au sens de nos vies», déclare cette psychothérapeute retraitée.
Ses poèmes, comme le précédent recueil, sont illustrés de dessins à la plume du médecin français François Yon, qui publie lui-même des haïkus. La Matagasse signe son 8e ouvrage après des poèmes en vers libres, des nouvelles, des récits de voyages....