C'était le 9 décembre 2012: le Conseil régional lançait ses nouvelles lignes de bus. Après quelques tâtonnements, le réseau semble avoir trouvé sa vitesse de croisière, même si certaines lignes posent plus de problèmes que d'autres. Notamment le segmet menant les usagers de Gex à Divonne (France), avant de rejoindre la gare de Coppet. Et pour cause, les bus sont presque vides.
Pierre Stampfli, syndic de Chavannes-de-Bogis et responsable de la Mobilité au Conseil régional (qu'il quittera d'ailleurs dans les mois qui viennent), livre son analyse sur cette réaorganisation.
- Le 9 décembre 2012, il y a une année, vous lanciez la nouvelle grille de bus régionale. Quel bilan tirez-vous aujourd’hui?
Il y a bien sûr des améliorations à faire. D’ailleurs, nous avons toujours dit que cette réorganisation serait totalement aboutie au bout de cinq ans. Mais pour améliorer les lignes de bus et les horaires, il faut pouvoir disposer de statistiques. Or, après tout juste une année d’exploitation, celles-ci ne sont pas assez significatives. Ce qui pose un problème lorsqu’il faut définir l’horaire de l’année suivante. Par exemple, pour l’horaire 2014, il nous a fallu donner notre aval en mai 2013, soit cinq mois après le début des nouvelles lignes. Le recul, naturellement, nous manque dans de pareils cas. Pour l’horaire 2015, nous devons rendre notre copie à la fin février 2014. Ainsi, après juste une année d’exploitation, nous devons faire l’analyse des statistiques, puis consulter les communes en passant en revue chaque ligne; tout cela en moins de trois mois. Dès fin mars, les transporteurs chiffrent les modifications souhaitées et il faudra ensuite faire accepter le projet par le Canton, le Codir et le Conseil intercommunal.
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