Jocelyne Laurent
jlaurent@lacote.ch
«Certains employés sont engagés chez Nissan depuis quinze ans et on leur propose un mois de salaire en guise d’au revoir et de merci, c’est tout ce qu’ils auront!», s’indignait une des employées de l’entreprise automobile. Mardi, durant leur pause de midi, la plupart des collaborateurs de Nissan International concernés par la délocalisation de 92 emplois en France ont mené une action de protestation contre leur employeur. A leurs côtés, le syndicat Unia.
En cause: un non-respect du partenariat social de la part du groupe automobile, dont le siège européen est à Rolle depuis 2008. Le 5 septembre dernier, les employés apprenaient la décision de Nissan International de délocaliser, en région parisienne, 92 postes, dès avril 2017, sur les 228 que compte le site de Rolle.
Unia en renfort
N’étant représentés ni par une commission du personnel ni par un syndicat, certains employés, démunis, ont alors...