Il cache plutôt bien sa déception, mais le coup sera rude pour le porte-monnaie de cet agriculteur de Duillier. A son arrivée au centre collecteur de Landi vendredi matin, ses trois chars de blé n’ont pas passé le test du temps de chute – méthode qui permet d’identifier en quelques minutes le risque et le taux de germination du grain. Sa livraison du jour ne sera pas considérée comme céréales panifiables et devient du fourrage. Le prix n’est évidemment pas le même.
Un échantillon est prélevé à l’arrivée des chars. Il servira à analyser le poids à l’hectolitre – plutôt faible cette année et le temps de chute du grain moulu, révélateur d’éventuelles germinations sur pied. (Photo Cédric Sandoz).
Le coup est rude, mais, au fil des ans, des aléas du ciel ou des tarifications du marché, Olivier Chambaz a appris à prendre cette mauvaise nouvelle annoncée par deux auxiliaires,...