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Catamaran en difficulté au large de Crans: alertés, ils n’ont rien trouvé

Les sauveteurs ont déployé d’importants moyens pour venir en aide à un bateau, mercredi après-midi, au large du port de Crans. Leur mission n’a rien donné.

15 avr. 2020, 17:40
Les bénévoles du sauvetage de Nyon et de Coppet ont participé à l'intervention (photo d'illustration).

Des gendarmes, un hélicoptère de la Rega, des sauveteurs de Nyon et Coppet: il y avait du monde ce mercredi après-midi au large du port de Crans. Une grosse opération de secours déclenchée à la suite du signalement d’un tiers concernant le chavirage d’un catamaran blanc. Mais après une bonne heure sur place et plusieurs sondages, la quinzaine de personnes mobilisées n’a rien trouvé. «Nous avons été libérés vers 16h10, précise Stéphane Delley, responsable des interventions au sein du comité du sauvetage de Nyon. Nous avons été particulièrement attentifs sur le chemin du retour afin d’être certains que nous n’avions rien loupé.»

Plus compliqué avec le Covid-19

Ces coups d’épée dans l’eau arrivent parfois sur le lac, c’est notamment le cas lorsqu’un donneur d’alerte a mal apprécié la situation. «C’est déjà embêtant en temps normal de déployer autant de moyens pour rien, même si cela fait partie de notre activité de sauveteur. Mais avec le coronavirus, nos sorties sont plus complexes. Pas évident de respecter les deux mètres de distance sociale dans les conditions imposées par un sauvetage», développe Stéphane Delley.

Le sauveteur recommande d’ailleurs aux usagers du lac de bien réfléchir avant de s’aventurer sur les eaux de Léman. «Au soleil surtout si on fait un effort, sur un paddle par exemple, la température du corps monte vite. Au contraire de l’eau qui reste très froide, gare au choc thermique en cas de chute», prévient Stéphane Delley.

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