Il était 10 heures, lundi, quand, ponctuel par rapport à son nouvel horaire d’hiver, le Jet d’eau de Genève a jeté son panache dans le ciel de la ville internationale. «On l’enclenche juste pour vous et nous vous laissons une dizaine de minutes pour vos essais», annonce André Tonnetti, cadre aux Services industriels de Genève (SIG). Ce «juste pour vous» s’adresse au Rollois Pierre-Yves Leisi, exceptionnellement autorisé par le propriétaire et exploitant du monument touristique à procéder à ses tentatives de dévier le puissant flux propulsé en l’air. Car sans cela, il serait resté éteint ce lundi matin, vu la bise qui balayait le Petit lac, propulsant les gouttelettes jusqu’au Jardin anglais.
Une première tentative en 1995
Cela fait des dizaines d’années que le quinquagénaire rêve de manipuler ce fleuron de la rade de Genève. En 1995, on lui avait d’ailleurs déjà permis de s’y frotter en plantant dans ce...