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Ces habitants de la Suettaz fiers de loger dans le «mur de la honte»

Le bâtiment de la Suettaz est appelé à disparaître. «Mur de la honte» pour les uns, refuge pour les autres. Des milliers de locataires ont vécu dans cette barre, devenue le symbole de l’urbanisation des années soixante.

22 oct. 2017, 23:18
/ Màj. le 23 oct. 2017 à 00:01
Mur de la honte immeuble des Tattes díOie Nyon le 19.10.2017 © photos Michel Perret Mur_de_la_honte_Tattes_d_Oie_Nyon_19_10_2017

Textes marie-christine fert Photos Sigfredo Haro, Michel Perret, Cédric Sandoz

marie-christine.fert@lacote.ch

«Il y a cinquante ans, quand j’ai emménagé, il y avait des vaches dans le pré devant l’immeuble», se souvient Anna Gonthier, l’une des plus anciennes locataires. Une description d’une autre époque, difficile à imaginer tant les constructions sont en train de remodeler la route des Tattes d’Oie. Et ce n’est pas fini puisque le bâtiment de la Suettaz, fort de ses 176 logements, est appelé à disparaître. Le colosse va être réduit en gravats pour renaître sous un autre aspect. La coopérative Logement social romand (LSR), propriétaire de l’édifice, envisage de le raser, car après des études approfondies, il s’est avéré que le rénover aurait coûté trop cher. Le début de la démolition pourrait avoir lieu au cours de l’été 2019. A la place, deux bâtiments fonctionnels sont prévus, avec une offre d’appartements plus importante, 250 au...

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