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Chacune a sa vision du Far

L'une signe sa 5 e édition, l'autre l'a dirigé pendant vingt-cinq ans. Interview croisée à l'occasion du 30 e festival qui ouvre ce soir.

13 août 2014, 00:01
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cgavlak@lacote.ch

La critique, en tant que programmatrice, qui vous a le plus chamboulée?

Véronique Ferrero Delacoste: Ce ne sont pas vraiment des critiques, mais les réactions du public m'ont parfois fait sentir ce qui était possible ou pas. Cela dit, comme je suis quelqu'un de plutôt décidé, je n'ai jamais vraiment changé ma direction, mon cap.

Ariane Karcher: Je n'ai jamais été chamboulée par les critiques! (Rires) Cela paraît prétentieux mais si on se laisse chambouler, on ne peut pas faire ce métier. Il y avait une critique récurrente, surtout de la part des politiques: c'était que j'étais trop élitiste. Quand je vois la programmation d'aujourd'hui, ça me fait bien rire.

Le compliment le plus touchant?

V. F. D.: Il y a quelques mois, on venait de faire la conférence de presse. Je sors du train à la gare de Genève et je vois Sandrine Kuster, directrice de l'Arsenic, à...

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