Le 8 septembre dernier, lors d’une séance extraordinaire, le Conseil général avait donné son accord à la Municipalité pour baisser de 2 millions de francs le prix d’une parcelle, celle-ci passant de 12 à 10 millions, pour permettre à un promoteur immobilier de vendre plus facilement 10 maisons jumelées (La Côte du 10 septembre).
Pas d'ouverture anticipée du chantier
Si les conseillers avaient accepté le sacrifice de deux millions de francs, ils n’avaient pas autorisé une ouverture anticipée du chantier au lendemain du Conseil général. Un démarrage des travaux qui, selon la Municipalité, aurait pu empêcher un éventuel déclassement du terrain par le Canton. Depuis, que s’est-il passé? Lundi soir, lors d'une nouvelle séance de l'assemblée délibérante, comme l’avait promis l’Exécutif, un point a été fait sur l’avancée des démarches enteprises par le promoteur et des spécialistes de le vente et du financement mandatés récemement. La diminution du prix du terrain -qui engendre pour chaque acquéreur une économie de 130 000 francs- aurait déjà «un impact favorable».
Pour l’heure, pas de hausse d’impôt
Toujours est-il que quelle que soit l’issue de cette affaire, elle aura des conséquences sur les finances communales. Comme le mentionne d’ailleurs la Municipalité dans son préavis concernant le taux d’imposition. Pour 2015, le Conseil général a accepté à l’unanimité la proposition de l’Exécutif de le maintenir à 61% de l’impôt cantonal de base. En revanche, si la vente ne se fait pas, il faudra évaluer l’impact sur les finances communales.Plus de détails dans La Côte de mercredi.