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Chenilles processionnaires: piéger pour ne plus couper

La chenille processionnaire s’apprête à descendre de son refuge hivernal. Un nouveau procédé, encore peu connu, peut vous éviter de jouer les équilibristes sur une échelle.

06 févr. 2019, 18:00
Un piège à chenilles processionnaires, posé sur un pin, est une alternative à la coupe des branches.

Pour celui qui détient des pins dans son jardin, c’est chaque année le même problème: il doit se débarrasser des chenilles processionnaires qui s’invitent sur ses arbres. Sous peine de recevoir un avertissement communal, voire une amende. Cette année, la date butoir est fixée au 15 février. D’ici là, les propriétaires d’un arbre touché devront avoir entrepris des mesures pour se débarrasser de ces insectes indésirables.

Après avoir passé toute la saison hivernale dans leur cocon, les chenilles se préparent à se rendre sous terre pour se transformer en papillons. Les animaux et les humains seront alors à portée du principal danger des chenilles, leurs poils urticants (lire encadré).

Depuis un arrêté du Conseil d’Etat datant de 2005, la lutte contre les chenilles processionnaires est rendue obligatoire hors des forêts. Si la coupe a longtemps été la seule méthode reconnue, une modification de cet arrêté, il y a deux ans,...

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