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Chœurs et fanfares privés de chômage partiel pour leurs chefs

Le milieu musical amateur fait face non seulement à l’incertitude de la reprise mais à des inquiétudes financières. Certains ensembles musicaux sont plus impactés que d’autres, tandis que leurs chefs n’ont pas droit au chômage partiel.

29 mai 2020, 15:00
Florian Spirito dirige l'Ecole de musique de Rolle et Environs (EMRE).

Pour le canton, pas question d’accorder le chômage partiel aux chefs de chœurs et de fanfares. «Toutes les sociétés qui ont un directeur employé à leur service sont potentiellement touchées», annonce Monique Pidoux, présidente de la Société cantonale des musiques vaudoises. Alors que les répétitions sont suspendues, plusieurs chorales et fanfares ont demandé de l’aide à l’Etat de Vaud pour couvrir le salaire des chefs. Sans succès. Accordé avant tout aux entreprises et non pas aux individus, le chômage partiel a pour objectif essentiel de préserver des emplois et éviter des licenciements.

«Dès le début de la pandémie, nous avons encouragé les chœurs à continuer de verser les salaires aux chefs. Beaucoup de directeurs ont d’ailleurs changé leur manière de travailler et ont pu ainsi continuer à proposer du travail à leurs ensembles»
Nicolas Reymond Président de l’Association vaudois des directeurs de choeurs

Soutien des faîtières et des communes

La...

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