Pour le canton, pas question d’accorder le chômage partiel aux chefs de chœurs et de fanfares. «Toutes les sociétés qui ont un directeur employé à leur service sont potentiellement touchées», annonce Monique Pidoux, présidente de la Société cantonale des musiques vaudoises. Alors que les répétitions sont suspendues, plusieurs chorales et fanfares ont demandé de l’aide à l’Etat de Vaud pour couvrir le salaire des chefs. Sans succès. Accordé avant tout aux entreprises et non pas aux individus, le chômage partiel a pour objectif essentiel de préserver des emplois et éviter des licenciements.
«Dès le début de la pandémie, nous avons encouragé les chœurs à continuer de verser les salaires aux chefs. Beaucoup de directeurs ont d’ailleurs changé leur manière de travailler et ont pu ainsi continuer à proposer du travail à leurs ensembles»
Nicolas Reymond Président de l’Association vaudois des directeurs de choeurs
Soutien des faîtières et des communes
La...