Un sursis, même partiel, ne fait pas partie des punitions envisageables pour la Cour correctionnelle de la Côte à Nyon. C'est donc à une peine ferme de cinq ans que l'homme a été condamné. D'ici à ce qu'il subisse sa peine, il a l'interdiction de contacter sa victime de quelque manière que ce soit.
Ce sexagénaire, condamné une première fois à Genève en 2006 à 17 mois de prison, avait réussi par manipulations et menaces, à faire revenir sa fille sur ses déclarations, la faisant passer pour une menteuse. Elle avait été ensuite placée durant deux ans en foyer. Dès son retour à la maison, la victime avait une nouvelle fois du subir les actes d'ordre sexuel pour lesquel l'homme est aujourd'hui condamné. Il a cette fois reconnu l'entier des faits reprochés.
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