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Cinq questions au programmateur des Hivernales

Chaque année, Jean-Christophe Buob, habitant d'Eysins, travaille bénévolement à la confection du programme musical du rendez-vous nyonnais. Interview.

25 févr. 2018, 15:43
Membre fondateur du festival Les Hivernales, Jean-Christophe Buob est responsable de la programmation depuis 2010.

Quels sont les défis de votre travail au sein des Hivernales?

Mon rôle est de provoquer la rencontre entre des artistes et un public. Je travaille avec les responsables des lieux qui accueillent des concerts pendant le festival. On prend les décisions ensemble, je ne leur impose aucun artiste. Je jongle entre mes goûts personnels, les exigences des lieux, les attentes des festivaliers et le budget du festival.

 

Comment vous tenez-vous informé de l’actualité musicale?

C’est un travail qui s’étend sur toute l’année. Je visite beaucoup de festivals suisses afin de découvrir des groupes et d’avoir des idées de programmation. Mais je ne peux pas tout voir. Je travaille aussi avec les agents d’artistes qui me proposent leur catalogue et me donnent des conseils. Je me renseigne aussi sur internet, via les réseaux sociaux ou les médias spécialisés.

 

Quelle place accordez-vous à la musique suisse?

Chaque année, la part d’artistes suisses représente environ 60% de la programmation. C’est important pour moi de conserver une présence de talents régionaux. La musique suisse est de grande qualité, mais elle est parfois inconnue du grand public. C’est mon rôle de provoquer cette rencontre. Je ne veux pas que Les Hivernales devienne un festival qui aligne les noms internationaux.

 

Quel est pour vous L’ADN musical des Hivernales?

On a clairement une dominance electro et hip-hop, en gardant une certaine place pour le rock. C’est un constat plus qu’une volonté de me cloisonner dans un ou deux styles en particulier. Rien n’est figé, je ne veux me fermer aucune porte. Je n’ai encore jamais programmé de metal dans les lieux payants, mais si j’ai l’opportunité d’avoir un joli plateau d’artistes, je ne dirai pas non.

 

Un coup de cœur de cette 9ème édition?
Le concert de Delinquent Habits lors de la soirée hip-hop à l’Usine à Gaz samedi soir. Un vrai retour aux sources du genre, le groupe était hyper motivé et très généreux envers son public. Il y avait une ambiance de dingue, la salle était pleine à craquer. Une grande réussite.

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