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Comment les fanfares de la région tentent de garder le lien

Pour de nombreux musiciens amateurs, les fanfares sont un lieu de rencontres et de contacts humains. En ces temps de restrictions sanitaires, leurs membres se démènent pour conserver cette fonction sociale primordiale.

11 févr. 2021, 05:00
Cet été, la fanfare de Gland avait pu jouer au complet, avec les distances et en plein air. Actuellement, les répétitions sont possibles, mais seulement à cinq musiciens maximum.

Le début du mois de février vous évoque sûrement les crêpes de la Chandeleur ou les vacances de ski. Mais pour des dizaines de musiciens de La Côte, il y a habituellement encore une autre raison de se réjouir: c’est la saison des concerts annuels des fanfares de la région, et le moment de présenter enfin devant le public le fruit d’un an de répétitions.

Cette année, à cause des restrictions sanitaires, l’agenda des manifestations reste vide. Mais pas les rangs des fanfares, qui font tout leur possible pour maintenir le lien. Depuis douze mois, leurs membres jonglent avec les mesures édictées par les autorités. Leur objectif: continuer de proposer à leurs musiciens des moyens d’être ensemble, différemment, et de faire de la musique.

Rythmer le quotidien

Car la fanfare est un moyen de se rencontrer entre amis, entre connaissances et même entre générations. «Pour certains, en particulier les retraités,...

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