Scène inhabituelle, mercredi lors d’une audience devant le Tribunal correctionnel de l’arrondissement de La Côte. Un Nyonnais, prévenu de mise en danger de la vie d’autrui et de séquestration, et sa victime se lancent dans un échange très courtois, mais empreint d’une grande franchise. «Je m’excuse, déclare le prévenu. Je ne peux pas réparer ce qui a été commis mais je peux faire en sorte que cela ne se reproduise plus.» Et son ancienne voisine de répondre: «Moi aussi je suis désolée, je savais que tu étais dans une mauvaise passe, c’est pour cela que je n’ai pas déposé plainte. Mais je souffre encore aujourd’hui. Je ne comprends pas ce qui s’est passé: on se connaissait.»
En septembre 2015, le jeune homme invite sa voisine, au-delà de minuit, à boire un verre. Il n’est pas bien à cause d’une relation de couple qui bat de l’aile, il a besoin de...