La toiletteuse pour chiens, condamnée pour avoir négligé et détenu dans de mauvaises conditions une cinquantaine de chiens, a réagi à l’article paru dans nos colonnes le 15 novembre. Absente en audience, sans s’être excusée, elle n’a pas pu défendre sa cause: «J’ai confondu les dates», dit-elle.
Elle ne fera pas appel de la décision du Tribunal de police. Cependant, elle continue toujours à contester une partie des faits qui lui sont reprochés et tient à préciser quelques éléments: «Mon lévrier n’a pas succombé à ses blessures. Ma chienne a été euthanasiée contre ma volonté. J’ai déposé plainte contre les deux vétérinaires françaises, j’ai été victime de dénonciation diffamatoire.»
Elle affirme aussi qu’elle ne possédait pas autant de chiens et tient par ailleurs à souligner, malgré nos propres avertissements, que la photo qui illustrait l’article était bel et bien une image d’illustration et pas ses propres animaux. «J’ai créé, à titre privé, un home pour chiens de plus de 13 ans», dit-elle pour expliquer qu’elle détenait un si grand nombre d’animaux dans sa maison et son jardin. Elle déclare qu’elle récupérait de vieux chiens, en fin de vie ou précédemment maltraités. Aujourd’hui, la toiletteuse pour chiens, à son compte à Nyon 43 ans durant, a déménagé en France et n’a plus de salon.