«Nous ne sommes pas là pour nous réjouir de la défaite d’un important homme d’Etat», tient à préciser Léonard Burnand, directeur de l’Institut Benjamin Constant, à l’Université de Lausanne. C’est pourtant bien la fin de l’Empire napoléonien qui est commémoré par une exposition temporaire au Château de Coppet.
Cet édifice a occupé une place capitale dans le grand tournant de 1814. Après avoir joué un rôle prépondérant dans l’opposition à Napoléon, Germaine de Staël et les membres de son cercle se sont distingués parmi les intellectuels de l’époque qui ont réfléchi à la manière de refonder l’Europe sur de nouvelles bases au moment où l’Empire s’effondrait.
Relativement modeste, contenue dans une pièce au rez-de-chaussée du Château de Coppet, l’exposition est l’occasion de rendre hommage à ces indéfectibles défenseurs de la liberté de la presse ou de la diversité culturelle en Europe. Elle est visible jusqu’au 12 octobre.
Retour plus complet sur cette tranche d'histoire dans notre édition de jeudi.