"De quel droit est-ce qu'il s'improvise médiateur? On ne lui a rien demandé hormis du soutien."
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"Franchement, il n'aurait pas pu passer? demande Nicola Mirra, membre de la commission du personnel. On dirait qu'il s'en fout, il pourrait au moins afficher son soutien." "Il", c'est Daniel Rossellat, syndic de Nyon, dont la position est considérée comme "floue" et "surprenante" depuis que les rendez-vous qui émaillent la tentative de sauver le site de Nyon- Prangins s'enchaînent. Sans lui.
Récemment, tandis qu'un défilé des employés de Novartis se terminait par une rencontre avec les syndics et les municipalités de la région, une voix s'élevait du public: "où est Daniel Rossellat?" . Quelques jours avant, lors de la formation d'un comité de soutien dans les locaux nyonnais d'Unia, le numéro deux de la Municipalité, Claude Dupertuis, excusait l'absence du syndic. Quant aux grévistes rassemblés dans la salle communale de Perdtemps mercredi, ils...