Rodolphe Haener
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Ce n’est certes pas une grosse surprise que de voir le syndic de Nyon vouloir continuer l’aventure politique; il n’empêche, nombreux étaient ceux qui ont douté de sa motivation ces derniers mois. Même dans son entourage. C’est que le patron du Paléo s’est montré plusieurs fois agacé par des dossiers politiques refusés (on pense notamment au chauffage pour les Services industriels de la ville) et par quelques échecs (le festival Luna, par exemple). Lui-même ne s’en était pas caché en s’arrogeant le droit au recul et à la réflexion. Hier, peu avant midi, Daniel Rossellat, 62 ans, a donc mis fin aux spéculations: «Je voulais faire une sorte d’état des lieux après sept années passées à la syndicature, avoir un regard sur le chemin parcouru, analyser les succès, les contre-performances et les déceptions.» Car pour lui, «l’essentiel n’est pas de durer, mais de réussir.»