«Je n’aimerais pas être à votre place, Monsieur le président.» Telle a été la conclusion de la plaidoirie de Me Freddy Rumo, défenseur d’une des parties au conflit compliqué qui occupe le Tribunal de police de La Côte. L’audience de vendredi était la troisième pour le simple volet pénal d’un litige qui dure depuis des années, opposant une commerçante aux propriétaires temporaires de l’immeuble dont elle occupe le rez-de-chaussée.
«Rangez vos téléphones et si j’en surprends un qui enregistre, je le dénonce au pénal», a prévenu d’entrée le président Daniel Stoll, visiblement agacé par ce cas qui n’en finit pas. Face à lui, une famille qui avait acquis un immeuble du centre-ville et une commerçante qui exploitait une échoppe au pied de celui-ci avant leur arrivée.
Plaintes et procédures en série
Depuis sept ans, les deux camps sont en conflit, cumulant moult plaintes et démarches auprès du tribunal des baux,...