Sophie Erbrich
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Asha Simpson a 16 ans lorsqu’elle quitte le sud de l’Inde et la ville de Madurai, dans l’état du Tamil Nadu, pour emménager avec ses parents et son frère à Céligny. A proximité de l’ONG où travaille son père, l’enclave genevoise lui plaît. «Je n’ai pas eu de difficulté à m’acclimater aux températures, ni à m’adapter à l’alimentation. C’est la différence de mentalité qui m’a posé problème au début», avoue-t-elle.
Etudes de pharmacie
D’abord scolarisée à l’Ecole internationale à Founex, puis au collège Sismondi à Genève, Asha se sent en effet rapidement en décalage avec ses camarades: «Je les voyais tous sortir avec des copains et copines, parler sans beaucoup de pudeur. Pour moi, issue d’une petite ville indienne et n’ayant connu que des classes de filles, c’était plutôt inhabituel. J’ai eu du mal à m’adapter. De plus, je ne parvenais pas à m’identifier au style de...