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Dégâts facturés et plaintes déposées contre les hooligans argoviens

«Les exactions ne resteront pas impunies», annonce la municipale de la police qui défend la stratégie des forces de l’ordre, soucieuses de ne pas envenimer l’agressivité avec les ultras. Quant aux coûts de la mobilisation, ils sont à charge du club de Stade Lausanne Ouchy.

28 janv. 2020, 05:00
Poubelle et panneau renversés sur le quai de la gare de Nyon étaient quelques-uns des stigmates laissés par les ultras du FC Aarau après leur match contre Stade Lausanne Ouchy à Colovray samedi dernier.

«Et encore, heureusement que leur équipe a gagné…» Sortie de la bouche de Roger Burger, membre du comité de Stade Lausanne Ouchy (SLO), dont la première équipe a été défaite 0-2 sur le terrain de Colovray samedi en fin de journée, l’affirmation a de quoi surprendre. Mais l’homme s’exprimait suite aux débordements qui ont agité la ville de Nyon dans le sillage des ultras du FC Aarau. «C’est là qu’on voit que ce n’est ni le résultat, ni l’arbitrage qui génère de pareils comportements scandaleux, mais simplement l’envie de casser ou de se battre.»

A l’occasion de la reprise du championnat de Challenge League, les Argoviens ne sont pas passés inaperçus dans la cité romaine. Dès leur arrivée en train, une cohorte de hooligans s’en est prise au Pub de la Gare en provoquant de gros dégâts. «Au match ensuite, ils n’ont pas commis de déprédations», poursuit celui s’occupe des...

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