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L'affaire aurait pu s'arrêter là où elle aurait dû rester: au fond de la corbeille. Car le corbeau qui dénonce à coup de photocopies de procès-verbaux syndicaux la mauvaise gestion des Transports publics nyonnais (TPN) a visiblement une guerre de retard. Dire qu'" un malaise profond règne sur l'entreprise, que le directeur est en dépression chronique, qu'un audit externe devrait être mis en place pour pallier au management misérable basé sur une pression constante, engendrant une peur croissante pour ceux qui en sont victimes " relève davantage de la calomnie que de l'information. Certes, crise il y a eu. Mais elle remonte à plus de deux ans. Depuis, bien des choses ont changé.
Richard Zaugg, accusé nommément dans ces courriers, a répondu sans détour à toutes nos questions. Pas d'antidépresseurs sur son bureau, il assure qu'il se porte bien. On lui reproche l'isolement total qu'il s'impose vis-à-vis de ses...