En 2007, Taiba Rahim lançait l’association Nai-Qala, du nom d’un village du centre de l’Afghanistan dont était originaire son père. Berger, il n’avait qu’un but, que ses huit enfants entreprennent des études. «Il disait toujours que sans éducation, on ne peut pas surmonter la pauvreté», explique la Duilliérane d’adoption.
Cette femme volontaire, qui sourit tout le temps, voue une reconnaissance éternelle à celui qui lui a donné la vie.A l’âge de 40 ans, il a quitté le peu qu’il avait pour migrer avec sa famille dans le sud du pays, à Helmand: une ville où ses enfants ont été scolarisés, avant de tous poursuivre des études à l’université de Kaboul.
Des études en pleine guerre civile
Dans un pays en pleine guerre civile depuis 1979, Taiba Rahim a appris le russe et l’anglais. Ce qui lui...