Ils étaient près de mille à s’être rassemblées jeudi matin à l’Abbaye de Bonmont pour un ultime hommage au «seigneur de Chéserex». Famille, amis, collègues, politiques ou simples admirateurs d’Henri Ferdinand Lavanchy, dit Ferdi, sont venus dire au adieu à ce «Grand Vaudois», décédé dans sa 86ème année (lire notre édition du 6 janvier).
Au-delà de l’émotion de sa compagne, de ses enfants et petits-enfants, les intervenants ont particulièrement mis en avant la sympathie, l’amitié et la générosité de l’homme. «Il appréciait une invitation à Buckingham, mais ce qu’il préférait, c’était une saucisse au chou partagée entre amis», a raconté l’un de ses camarades de longue date.
Quoi d’autre que la lecture du poème «La Venoge» pouvait mieux symboliser l’amour d’Henri Ferdinand Lavanchy pour sa terre, son terroir? Puis, le Conseiller d’Etat Pascal Broulis a évoqué un «gentleman (...) engagé, un homme persévérant dont la créativité était celle d’un pionnier». Du côté professionnel, on se souviendra d’un patron exigeant, perfectionniste et généreux qui aimait «effacer la distance affective», selon le directeur suisse d’Adecco Sandro Pohli.
Pour le préfét de Nyon Jean-Pierre Deriaz, la perte est réelle pour le district. «Il était engagé et de bon conseil. Sa force était de pouvoir être l’ami d’un roi comme d’un balayeur.»
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