Il est à peine midi et le calme règne à nouveau devant l’entrée de l’abattoir de Vich. La petite trentaine de militants, venus de Suisse, de France, d’Allemagne et même de Grande-Bretagne, patiente devant la porte. Seuls résonnent les cliquetis des chaînes que certains portent autour de la taille. Hier matin, il était à peine 5 heures lorsqu’ils ont investi la salle d’abattage.
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Au cœur de leurs revendications, la nécessité d’opérer un changement légal, similaire à celui de l’octroi au droit de vote pour les femmes. «C’était ouvert, on a juste poussé la porte, raconte Virginia Markus. On a vite repéré une vache blessée, et on a voulu négocier avec le propriétaire pour l’emmener et la soigner.» Mais les choses ont dégénéré sur le coup des 8 heures, à l’arrivée de Claude Richard, le propriétaire des lieux.
«Nous...