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Dans un squat nyonnais, un homme accueille une équipe de tournage avec un masque. Pour protéger son anonymat, il porte une photo de Daniel Rossellat sur le visage. Surprenant. Cette touche humoristique est tirée de l'un des six documentaires que des gymnasiens en Arts visuels réalisent pour Visions du réel. Ils étaient conviés vendredi dernier, dans les locaux du festival, pour un échange avec le directeur en personne. "Je me place avec eux en producteur, explique Luciano Barisone, avant l'arrivée des élèves. Je suis le premier spectateur du film, comme avec les cinéastes professionnels. Environ 90% d'entre eux viennent nous voir avec un projet pas encore achevé et sont ouverts au dialogue."
Pour la deuxième année consécutive, le festival international de cinéma offre un espace à des gymnasiens. L'an passé, des productions étaient diffusées en boucles à l'école de cirque de L'Elastique citrique. Cette fois, ils auront un endroit...