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Des voix locales s’attaquent à une exigeante opérette d’Offenbach

"La Belle Hélène n'était pas une poire", une opérette qui se jouera en novembre au Théâtre de Terre Sainte recrute des chanteuses et chanteurs du cru. Une aventure qui s’annonce aussi enrichissante qu'exigeante.

02 févr. 2018, 17:23
Les choristes sont dirigés avec pédagogie par Jacques Gay et Raphaëlle Farman. Lui se concentre sur les hommes, elle sur ces dames.

«On déchiffre. Nous en sommes au tout début», prévient d’entrée Raphaëlle Farman, avant de reprendre le contrôle de cette deuxième répétition de l’opérette «La Belle Hélène n’était pas une poire», une réinterprétation d'un classique d’Offenbach. La bonne quinzaine de choristes se remet au travail.

Parmi les chanteurs réunis dans la salle communale de Coppet, plusieurs sont déjà bien connus dans la région, puisqu’ils sont issus du Chœur du Léman ou encore de l’Ensemble vocal de Terre Sainte. Des chanteuses et chanteurs débutants complètent le casting. «Travailler avec des voix locales est au cœur de notre concept», explique Jacques Gay, l’autre tête pensante du projet.

Ce duo d’artistes parisiens n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà expérimenté la formule dans d’autres villes, comme à Annecy. «La Suisse compte énormément de bons chœurs, avance Jacques Gay. Alors quand l’opportunité de monter La Belle Hélène n’était pas une poire ici, s’est présentée, nous avons sauté sur l’occasion.»


 

 "Le plaisir c’est de chanter ensemble et de se produire sur scène."
Jean Pascaud, président du chœur du Léman

 


Pour la petite histoire, l’idée d’importer le concept à Coppet s’est concrétisée durant le voyage dans le fameux TGV Germaine de Staël. Isabelle Naville, municipale qui fait également partie de l’aventure en tant que chanteuse, y avait croisé les deux metteurs en scène. «J’ai eu la chance d’assister à une représentation de leur spectacle en 2011. J’avais trouvé ça génial. Pourquoi ne pas tenter le coup chez nous?»

Une longue épopée

Mais qu’on ne s’y trompe pas,  si l’opérette fait appel à un large contingent d’amateurs, l’exigence est bien présente. «Notre idée c’est d’allier la fraîcheur des artistes amateurs à la rigueur d’un cadre professionnel», expose Raphaëlle Farman. Et pour arriver au résultat escompté il n’y a pas de secret: il va falloir travailler d'arrache-pied. Ainsi la troupe se réunit une fois par semaine pour 3 heures de répétitions. Et la route est encore longue jusqu’à novembre et les représentations en public qui se dérouleront au Théâtre de Terre Sainte.


"J’adore chanter et j’ai enfin trouvé un projet qui me correspond."
Dominique bertoncini, chanteuse amateure de Coppet

 


Une chose est sûre: s’il s’agit seulement de la deuxième répétition, l’esprit de groupe est déjà là et l’ambiance, bien que studieuse, très conviviale. Après le travail, les chanteurs et professeurs ont pris l’habitude de se réunir autour d’un verre pour faire plus ample connaissance.

«Vous allez voir, on a toujours plus à donner que ce que l’on pense avoir», glisse Raphaëlle Farman, en sirotant un vin blanc du coin. Au même moment, Bernard Bertoncini, premier ténor au sein du Chœur du Léman, recueille les numéros de portable de ses partenaires afin de créer un groupe WhatsApp. «Ça sera plus facile de communiquer de cette façon.»

Bonne nouvelle pour celles et ceux qui souhaiteraient participer à ce projet, la troupe n’est pas encore au complet. «Les jeunes sont aussi les bienvenus! À l’heure actuelle, nous manquons encore de messieurs», précise Raphaëlle Farman.

Pour participer il suffit d’envoyer un mail à cette adresse: inaville@coppet.ch

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