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Ce ne sera pas pour cette fois! Les libéraux et les radicaux du district de Nyon veulent bien faire campagne ensemble, mais ne sont pas encore prêts pour faire une liste commune dans la course au Grand Conseil. Hier, ils ont présenté leurs deux équipes, fortes de 13 candidats pour les libéraux et de 18 pour les radicaux (lire encadré) avec six députés sortants sur sept; la Nyonnaise Elisabeth Ruey-Ray ayant souhaité se recentrer sur son mandat de municipale.
Donc 31 postulants pour 18 sièges réservés au district et un objectif affiché d'avoir au moins huit élus: "Il faut être ambitieux", a d'ailleurs insisté la Rolloise Josephine Byrne Garelli, responsable de la campagne pour les radicaux.
Une priorité pour les candidats: défendre la classe moyenne. Ils vont d'ici au 11 mars, s'exprimer sur la mobilité et les transports, la sécurité et la prévention, l'économie et l'emploi, l'éducation, la formation, la culture et le sport, l'aménagement du territoire et le logement. En parlant d'une seule voix. " Nous sommes unis en une même famille qui s'appelle PLR avec une fille, les libéraux, et, un garçon, les radicaux. Nous avons la chance d'avoir une famille qui vient de cultures différentes. On se bat ensemble pour combattre la gauche, pour gagner du terrain", a martelé Hans-Rudolf Kappeler: le chef de file des libéraux qui était un farouche opposant de la fusion se déclare, aujourd'hui, convaincu par cette alliance.
Morges présente aussi deux listes
Les candidats justifient également le positionnement de deux listes en se référant aux dernières élections fédérales. Le PLR en avait alors présenté quatre, ce qui a permis au district de Nyon, assurent-ils, d'être toujours représenté au Conseil national; Olivier Feller succédant à Claude Ruey. Ils ajoutent que si dans des communes, les deux groupes ont fusionné, ce n'est pas encore le cas au niveau de l'arrondissement.
La section du district de Nyon n'est pas la seule à présenter deux listes: sa voisine de Morges et celle de Lavaux-Oron se trouvent dans cette configuration. Pour Catherine Labouchère, députée de Gland et présidente des libéraux vaudois, il faut remonter le temps pour comprendre cette situation. Il s'agit de trois districts qui ont été redécoupés en 2008. Elle ne cache pas vouloir faire l'éloge de la lenteur dans ces trois cas, se précipiter en présentant une liste unique pourrait avoir un effet contraire à celui escompté.
On verra le dimanche 11 mars si les électeurs ont adhéré à cette stratégie.
Une malheureuse inversion s'est glissée dans notre encadré concernant les listes des libéraux et des radicaux de Nyon. Le voici dans sa bonne version.