Deux «Te Deum» pour les opprimés

Après le «Requiem» de Brahms et les polyphonies de la Renaissance, l’Ensemble vocal de Terre Sainte (EVTS) a choisi de rendre hommage à la louange, à la reconnaissance et à la paix. Il propose, vendredi, samedi (20h) et dimanche (17h), son traditionnel concert de janvier au temple avec deux «Te Deum» composés à l’occasion de la signature de traités de paix. L’un connu du public, le «Dettinger Te Deum» de G.F. Haendel, et l’autre, méconnu, le «Kemptener Te Deum» de F.X. Richter. Composé en 1743 pour célébrer la victoire à Dettingen-am-Main (D) du roi George II de Grande-Bretagne sur l’armée française, l’œuvre de Haendel est grandiose et solennelle. «Ecrit deux ans plus tard, le «Te Deum» du compositeur morave Franz Xaver Richter est d’une écriture déjà plus «mozartienne» et bien plus ornée, ce qui lui donne un caractère festif et joyeux», commente le chef Serge Ilg qui aime à...