«Vous voilà à nouveau confronté, Monsieur le président, à ces huis clos diaboliques où se déroulent beaucoup trop d’affaires de violences conjugales. Mais dans cette affaire, nous avons de quoi objectiver la plainte de ma cliente par des photos ou des attestations médicales», a relevé dans sa plaidoirie Me Matthieu Genillod. Il assistait ce mercredi une femme, séparée depuis peu de son ex-époux avec qui elle a partagé un peu moins de quinze ans de vie conjugale dans un village du district de Nyon.
Les griefs listés dans l’acte d’accusation établi par le procureur Jean-Marie Ruede révéleraient une répétition des injures jusqu’à des bousculades entre 2013 et 2019, date du dépôt de la plainte. Mais l’accusé a une explication l’innocentant pour chacun de ces reproches.
Secouade du lit d’hôpital «involontaire»
Il aurait secoué le lit d’hôpital de son ex-épouse dans une clinique lausannoise juste après sa sortie des soins continus...