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Dieudonné ne viendra pas à Nyon

L'humoriste abandonne (provisoirement?) Nyon pour Lausanne et Neuchâtel.

09 sept. 2014, 10:20
Nyon, Marens, lundi 03.02.2014, spectacle de Dieudonné, l'attente avant le début du spectacle, photos Cédric Sandoz

Depuis 2011, Dieudonné a trouvé au Théâtre de Marens de Nyon un lieu d’accueil inespéré. Chaque année, les multiples représentations sont combles, et l’humoriste controversé peut y rencontrer son public suisse, mais aussi ses fans français. Mais l’histoire entre Nyon et le Français semble se terminer. Provisoirement?

En effet, Dieudonné jouera son nouveau spectacle «La Bête immonde» au palais de Beaulieu, à Lausanne, les 24 et 25 janvier 2015. Ensuite, il ira à Fontainemelon, salle de spectacles de Neuchâtel, le 27 janvier. Une salle où Dieudonné avait déjà joué en 2006 et 2007, selon le manager.

Alors que s’est il passé pour que Dieudonné ne vienne plus effectuer son traditionnel pèlerinage nyonnais l’an prochain? D’abord, il y a eu le climat tendu dans l’an dernier. Alors plongé dans les affaires judiciaires (des représentations de son spectacle avaient été interdites en France), on imaginait que la venue de l’artiste ne se ferait sans heurts. Le monde politique local avait d’ailleurs quelque peu tergiversé avant d’affirmer garantir la liberté d’expression. L’an dernier, outre quelques fans caricaturaux qui s’étaient donnés en spectacle devant les nombreux médias dépêchés à Marens, aucun trouble à l’ordre public n’avait été constaté. Ni l’an dernier, ni les années précédentes. Il n’empêche, la Ville de Nyon n’est pas mécontente de constater que Dieudonné s’en ira voir ailleurs en 2015.

«Nous avons eu des contacts avec le manager de Dieudonné pour la Suisse. Nous lui avons clairement dit que Nyon ne souhaitait pas avoir l’exclusivité des spectacles de l’artiste en Romandie. On trouvait qu’il serait bon que l’artiste aille rencontrer son public dans d’autres villes», explique le syndic Daniel Rossellat. Qui poursuit: «Cela n’exclut en aucun cas qu’il revienne à Nyon un jour, car nous continuons de miser sur la liberté d’expression.» Au mieux donc, pour la Ville, un Adieu. Au pire, une pause bienvenue.

Lire notre article complet dans le journal de mercredi

 

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