Il faut souligner l'incroyable diversité des films qui nous sont proposés durant le festival: on navigue du long road trip semi-fictif qui nous embarque au beau milieu d'une Californie presque apocalyptique ("California City"), en passant par le tableau rural dépeignant la vie de paysan ("Volta à Terra"), pour arriver au patchwork brut et trash de vidéos Youtube publiées par des Inuits, et qui renvoient à l'étymologie même du mot documentaire ("Of the North").
Le point commun de la majorité de ces films? Ils font réfléchir et ne laissent pas indifférents. On ne ressort pas d'une projection avec le sentiment d'avoir regardé un agréable divertissement, d'être allé à une "banale" séance de cinéma. On est dubitatif, surpris, parfois complètement troublé par l'ovni que l'on vient de visionner. J'insiste à nouveau sur "Of the North", un film comme je n'en avais jamais vu. Ce film brise totalement l'image du sympathique esquimau vivant...