Engagée, volontaire et bienveillante, Taiba Rahim lançait en 2007 l’association Nai-Qala, du nom du village natal de son père. Berger, il voulait que ses huit enfants connaissent un avenir meilleur que le sien.
Sa fille qui a pu suivre des études à l’Université de Kaboul a collaboré avec le comité international de la Croix Rouge. Et, à son tour, celle qui est domiciliée à Duillier n’a qu’un objectif: que les jeunes Afghans puissent être scolarisés, sachent lire et écrire.
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D’où la création de Nai-Qala qui a permis la construction d’écoles, de la petite enfance au gymnase. D’anciens élèves sont même devenus enseignants.
Cette ambition est toutefois contrariée par la géopolitique de ce pays en guerre civile depuis 1979. Ce qui rend la mission de Taiba Rahim d’autant plus méritoire. En plein retrait des troupes Américaine, la...