«De cet événement, je ne me souviens de rien. C’est comme un blanc», a avoué la prévenue de dommages à la propriété qualifiés et de violation de domicile. La quadragénaire comparaissait ce vendredi devant le tribunal correctionnel de La Côte. La victime, un médecin nyonnais amateur d’art, s’en souvient bien quant à lui.
En ce lundi soir de décembre 2017, la femme est entrée dans son logement et y a commis de nombreux dégâts, en projetant notamment des sculptures de valeur sur le sol en verre. C’est le propriétaire, rapidement assisté de la police, qui l’a stoppé dans son délire. Les motifs de l’intrusion et de ces destructions restent peu clairs mais, au vu de l’expertise psychiatrique qui s’est ensuivie, sont imputables à un trouble affectif bipolaire.
Rapport formel du psychiatre
Le rapport du praticien qui décrit «une désorganisation de la pensée et des idées délirantes de grandeur et de...