«Les premiers jours, ça faisait bizarre. Je vérifiais toujours si le boîtier qui nous alarme était bien à ma ceinture, avant de remarquer que je n’en avais plus besoin», confie Jean-Charles Miaz avec un sourire nostalgique. Cet agriculteur de Signy vient de terminer sa carrière de pompier volontaire en ce début 2020, après trente-six ans de service.
C’est la même règle pour tous: à 55 ans, il est temps de raccrocher la veste d’intervention. A regret, pour l’énergique Signéran. «Je pense que j’aurais pu encore continuer, mais je ne remets pas en question la limite d’âge, c’est bien qu’il y en ait une», affirme-t-il.
Car pompier volontaire, c’est tout de même un sacré rythme. Jean-Charles Miaz était assigné aux alarmes de jour de la caserne de Nyon, qui fait partie du SDIS Nyon-Dôle. Une semaine sur deux, il pouvait être appelé à tout moment entre 6h et 18h. La deuxième...