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En ligne ou en ville? Les petits commerces voguent entre deux eaux

Certains ont misé sur un basculement des affaires via des boutiques en ligne, mais pour l’heure cela ne remplace pas la présence physique en ville. La branche est sous pression mais Nyon résiste.

22 nov. 2020, 17:06
Les remises de commerces devraient s’accélérer, prédit Olivier Nimis, directeur de l’agence Remicom. Pour l’heure, le délégué nyonnais à l’économie Lionel Thorens n’enregistre pas une vague d’annonces de fermeture.

Candidat déçu au Conseil d’Etat et grand marchand de chaussures, Toto Morand a envie de pleurer: «Le commerce de détail est laissé de côté par nos politiques qui considèrent ce secteur économique, le plus vieux de l’histoire du monde, comme irrécupérable», déplore-t-il sur les réseaux sociaux.

Si la crise est indéniable, Nyon n’observe pas pour l’heure une vague de fermetures d’enseignes liée à la conjoncture actuelle. «Les petits commerces de base semblent s’en sortir pas trop mal, bénéficiant même d’un report des achats des clients genevois», constate Lionel Thorens, délégué à l’économie. Mais à l’heure de la digitalisation, il ne saurait crier victoire.

En période Covid, les gens ont le clic plus facile.”»
Pascal Crottet
Patron de Borex Poissons

«Certains magasins restent vides et les moyens des pouvoirs publics sont plutôt maigres dans ce secteur purement privé.» Il suggère d’autres pistes à étudier comme la création de «pop-up stores», ces...

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