L’exécutif en place siège à quatre depuis la démission mi-octobre et avec effet immédiat de Julien Fulop. Ce lundi midi, trois personnes ont fait acte de candidature pour lui succéder au poste de municipal(e): Stéphanie Bartolini, Jacques Chabloz et Matthieu Bongard. Les élections complémentaires auront lieu le 10 février.
«Je souhaite donner de mon temps à la commune et je m’intéresse beaucoup aux projets en cours, que cela soient les éoliennes ou la fusion», explique Stéphanie Bartolini. Elle siège depuis deux ans au Conseil général mais en avait déjà fait partie durant dix ans dès 1993. L’Essertinoise, née en 1968, est employée de commerce auprès de l’Association régionale pour l’action sociale du district de Nyon.
Jacques Chabloz, né lui aussi en 1968, siège également au Conseil général depuis deux ans. Avocat de formation, il est responsable du Service des travaux de garantie chez Implenia. «Participer à la vie communale est le devoir de chacun, affirme-t-il. En Suisse, nous avons la chance extraordinaire de pouvoir donner notre avis. J’estime qu’il faut jouer le jeu. J’ai un intérêt pour la chose publique et envie de voir comment cela se passe de l’intérieur.»
Quant au benjamin des candidats, il ne siège pas au sein de l’organe délibérant, mais se déclare très motivé par un mandat à l’exécutif, même s’il admet être novice en la matière. Matthieu Bongard a 32 ans et habite la commune depuis un an. Précédemment, il vivait à La Gillière (Gilly), à deux pas d’Essertines-sur-Rolle. Gérant d’une carrosserie à Chexbres, il estime que ses compétences en gestion peuvent être utiles à la commune. «Je m’intéresse à la vie politique communale et j’aimerais pouvoir vivre cela de l’intérieur. Je suis prêt à me lancer, j’en ai la disponibilité. C’est important de s’impliquer pour sa commune», affirme celui qui a grandi à Genève.