Vincent Jaques: un nez à rééduquer
Neuf mois après avoir eu le Covid, Vincent Jaques n’est pas totalement débarrassé des stigmates de la maladie. Aujourd’hui encore, il poursuit sa rééducation olfactive en humant des échantillons car «il reste quelques odeurs parasites», explique le syndic de Morges. La perte du goût et de l’odorat: c’est ce qui a été le plus marqué, chez lui. Des perceptions modifiées qui ne l’ont pas lâché durant de longues semaines. «C’était plus handicapant que je ne l’avais imaginé et c’est perturbant car vous vous demandez si ça va finir par revenir.»
Atteint durant le semi-confinement du printemps, tout comme son épouse et ses deux enfants, l’élu a subi un test sérologique à l’issue de la première vague, pour vérifier qu’il avait bien été infecté par le coronavirus. Malgré cette confirmation, cela n’a rien changé à son comportement. «C’est paradoxal car pas mal de personnes m’ont...