«Lorsqu’on est assis sur l’argent, on discute différemment. Il est temps de hausser le ton.» Au fil d’une longue intervention jeudi soir à l’heure d’évoquer les retombées négatives («catastrophiques!») de la RIE III pour les communes aisées, le syndic de Mies Pierre-Alain Schmidt ne s’est pas montré avare de métaphores. Pas plus que combativité. «A force de traire la vache à lait, les pis seront secs et ne nourriront plus personne» a-t-il encore ajouté à ses camarades syndics membres de l’Association de communes vaudoises (ADCV). Aux armes citoyens, les «communes riches, puisque c’est comme ça qu’on nous appelle» sont bien décidées à se battre pour se faire entendre.
Aux côtés notamment de Gérard Produit (syndic de Coppet) et de Vincent Denis (syndic de Vaux-sur-Morges), l’élu myarolan a déjà échafaudé quelques plans. Et compte bien sur les autres communes membres pour participer, aux réflexions comme aux actions. «Car c’est seulement unis...