La procédure de consultation du personnel de l’entreprise Shire à Eysins près de Nyon devrait prendre fin ce dimanche 24 novembre. Cette procédure a été ouverte après l’annonce par la multinationale pharmaceutique du transfert de ses activités à Zoug, condamnant 223 emplois dans la région.
Unia précise que, malgré deux assemblées du personnel qu’il a organisées et auxquelles ont participé une majorité de travailleurs, le syndicat n’est pas présent autour de la table de négociations en raison de la faible représentativité de ses membres dans l’entreprise.
La formation syndicale ajoute qu'elle soutiendra dans tous les cas ses membres en cas de besoin. Elle attend le résultat des discussions menées à l’interne et avec le conseiller d’Etat Philippe Leuba, tout en se réservant la possibilité d’agir, en accord avec ses membres et les salariés.
Toutefois, Unia déclare douter fortement que la durée de la consultation proposée et les conditions dans lesquelles se déroulent les discussions permettront de trouver des opportunités pour garder des emplois sur le site d’Eysins. "Le syndicat se démarquera dès lors de tout résultat des discussions menées à l’interne qui aboutirait à la suppression d’emplois", indique Yves Defferrard, le secrétaire régional d'Uni.
"Sans mobilisation et engagement collectif des employés, il sera difficile de faire reculer la direction. Le syndicat se tient à la disposition du personnel dans ce but", explique le syndicaliste, qui déplore le manque, voire l’absence, de dialogue social avec les multinationales installées nouvellement dans notre région.