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«Faire boucherie», la tradition se perd mais s’expose à Chiblins

Pour sa nouvelle exposition temporaire, le Moulin de Chiblins présente des outils et des images d’une activité qui se perd: la boucherie de campagne.

19 avr. 2018, 06:30
Abattu puis saigné, le cochon est ensuite ébouillanté avant son dépeçage.

«Boucherie de campagne, tradition vivante». Tel est le titre de l’exposition temporaire du Musée romand de la machine agricole, au Moulin de Chiblins. Cet intitulé sonne davantage comme un plaidoyer que comme un réel compte rendu de la situation actuelle . Car les instigateurs de cette expo qui retrace cette activité via des photos et des outils reconnaissent que les agriculteurs qui «font boucherie» ne sont plus légion dans notre région.

Deux causes principales sont mentionnées pour expliquer ce phénomène. «Certes, les lois hygiénistes ont eu raison de certaines pratiques traditionnelles. Dans le cas de la boucherie de campagne, réservée à la consommation familiale, elles ne sont guère contraignantes vu que la viande n’est jamais vendue à autrui», constate Eric Meylan, photographe.

Moins de cochon de ferme

«Par contre, dans les fermes de notre région, c’est plutôt l’absence de cochon qui se fait ressentir, ajoute Pierre-Alain Humbert, président de la...

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