Il a produit des films d’Alain Tanner, de Claude Chabrol et de Jacques Doillon. Mais aux yeux du grand public, Gérard Ruey est inconnu au bataillon. Ce Nyonnais, incontournable dans la profession, a mené sa barque avec une certaine discrétion. Le people, les feux de la rampe, ça n’a jamais été son genre. Cela ne l’a pas empêché de produire plus de 80 fictions. Son départ à la retraite, à 68 ans, méritait donc bien un gros plan.
Lundi, Gérard Ruey a quitté ses fonctions de secrétaire général de Cinéforom, la Fondation romande pour le cinéma. Il occupait ce poste depuis cinq ans après avoir quitté CAB Productions, société avec laquelle il a produit quantité de films. «Je me suis bien préparé à ce nouveau cap et à mon âge ça me semble logique de laisser ma place», explique-t-il sereinement autour d’un café pris sur la terrasse de sa...