Dans un entretien au journal Le Temps publié jeudi, François Longchamp déclare avoir été surpris que le conseiller d'Etat vaudois s'exprime mercredi dans La Tribune de Genève sur un dossier traité par sa collègue Jacqueline de Quattro. Celle-ci "est d'ailleurs vice-présidente du Grand Genève, ce qui montre à quel point le canton de Vaud est impliqué", relève-t-il.
Pour M. Broulis, le terme de Grand Genève "ne fait pas de sens... C'est un modèle purement français... La notion de région est plus cohérente". M. Longchamp rétorque que le nom, entériné par tous les partenaires, est issu d'une large consultation populaire. Sur le fond, il estime que les neuf partenaires, France voisine comprise, doivent travailler ensemble pour améliorer la qualité des équipements urbains.
"Le Grand Genève est un projet d'agglomération transfrontalier et bicantonal, qui vise à régler les questions d'aménagement, de transport et d'environnement", précise le Genevois. De son côté, la Métropole lémanique permet aux cantons de Vaud et Genève de défendre des positions politiques communes dans des dossiers essentiels. "Chacune de ces structures répond à des impératifs différents."