Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Octobre rose: garder la tête haute quand les cheveux tombent

Dans le parcours des femmes qui luttent contre le cancer du sein, la chimiothérapie est une étape vers la guérison mais aussi ce moment si redouté de la perte des cheveux.

12 oct. 2018, 17:00
Martine Tardy, assise dans son salon de coiffure Coup de Coeur entre Béatrice Genoud et Sylvia Perrez. Elle propose des perruques pour les femmes qui suivent une chimiothérapie.

Octobre rose est le mois international de sensibilisation au dépistage du cancer du sein qui nous rappelle chaque année qu’en Suisse, il reste la première cause de mortalité féminine entre 40 et 50 ans, et qu’environ 16 femmes y sont diagnostiquées chaque jour. Heureusement, le pronostic de survie est aussi dans notre pays l’un des plus élevés en Europe.

La chimiothérapie pour soigner le cancer du sein cause très fréquemment une chute capillaire massive. Les conséquences psycho-sociales de l’absence de cheveux dans ce contexte médical lourd sont vécues différemment d’une femme à l’autre. Entre perruques, foulards, chapeaux, autres coiffes et couvre-chef, elles jonglent pour rester présentables pour elles-mêmes, pour leurs proches aimés et aimants et pour le monde si prompt à exclure ce qui lui fait peur, comme le cancer par exemple.

Femmes qui rient, femmes qui pleurent

Pour certaines femmes, le traumatisme est indicible. Martine Tardy, dans son salon...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias