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Generali: 48 postes sauvés à Nyon après les négociations

L'assureur a réduit l'impact de sa réorganisation sur son site nyonnais. Alors qu'à la base 108 postes de travail devaient être transférés dans le canton de Zurich, 48 ont été sauvés à la suite des négociations avec les employés.

31 janv. 2017, 13:39
Pour le moment Generali et Unia ne s'entendent pas.

Generali Suisse revoit à la baisse le nombre de postes transférés de Nyon à Adliswil après les négociations avec les employés. Sur les 108 postes en discussion, 48 resteront sur le site nyonnais.

Le comité de direction a opté pour un transfert réduit après avoir examiné les propositions soumises par la représentation des employés, a indiqué mardi Generali Suisse. La procédure de consultation avait été ouverte le 22 novembre dernier.

Les collaborateurs ont été informés mardi de la décision par le directeur général Andreas Krümmel en personne. Au final, 48 postes seront exclus du transfert. Tous les collaborateurs concernés par le transfert auront la possibilité de travailler à Adliswil.

L'entreprise réfléchit à des solutions individuelles avec les employés qui n'accepteront pas l'offre et proposera également un plan social. Le transfert de postes sera réalisé progressivement et doit être terminé d'ici à la fin de l'année.

Mobilisation du personnel

Fin décembre, le personnel s'était mobilisé parce qu'il n'obtenait pas les informations économiques indispensables à la consultation. La direction de l'assureur était appelée à fournir tous les renseignements utiles à la recherche de solutions alternatives.

Generali s'était engagé par un accord écrit sous l'égide du Département de l'économie et des sports du canton de Vaud à donner toutes les informations économiques utiles dans le cadre de la consultation des salariés. La filiale helvétique de l'assureur italien emploie plus de 2000 personnes en Suisse dont 350 à Nyon. 

Mardi  après-midi, une centaine d'employés se sont retrouvés à la Ferme du Manoir pour analyser la suite à donner à cette affaire, en présence de Yves Defferrard, syndicaliste à Unia. Tous ont accepté que le syndicat et la commission du personnel travaillent de concert à l'élaboration d'un plan social. "Il s'agira de s'assurer que si, pour toute raison que ce soit, des employés devaient finalement renoncer à leur poste, que ce soit à Zürich ou à Nyon, ils ne soient pénalisés par la caisse de chômage. Il faudra voir aussi s'il est possible d'obtenir quelques retraites anticipées. Nous nous assurerons aussi qu'il n'y aura pas de licenciements ici ou là dans les mois à venir. Enfin, il faudra voir comment la direction entend soutenir les soixante personnes qui vont perdre  leur emploi."

 

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